The Lost Queen
" Le palais de Thèbes est en émoi : le roi, alors dans la fleur de l'âge, se meurt. Dans la pénombre de la chambre de Pharaon, le couple royal se fait un promesse : un jour, ils se retrouveront."
Angelica est une jeune fille de dix-huit ans, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Passionnée de l'Egypte ancienne, elle rend souvent visite à son excentrique oncle Cole, un richissime et étrange égyptologue, un peu égocentrique sur les bords qui un jour réalise son plus grand rêve en lui offrant un billet d'avion pour l'accompagner à l'un de ses nombreux voyages en terre des pharaons.
Mais le rêve tourne vite au cauchemar, donnant à la vie d'Angelica, une toute autre dimension.
* Cliquez sur l'image pour accéder au chapitre de votre choix.
Angelica est une jeune fille de dix-huit ans, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Passionnée de l'Egypte ancienne, elle rend souvent visite à son excentrique oncle Cole, un richissime et étrange égyptologue, un peu égocentrique sur les bords qui un jour réalise son plus grand rêve en lui offrant un billet d'avion pour l'accompagner à l'un de ses nombreux voyages en terre des pharaons.
Mais le rêve tourne vite au cauchemar, donnant à la vie d'Angelica, une toute autre dimension.
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Chapitre 10
La jeune Princesse
- Nous sommes à l’intérieur du palais n’est-ce
pas ?
La
voix de Toutânkhamon était empreinte d’une excitation presque palpable que je
me mis à lui envier. Chez moi, cette sensation était remplacée par sa cousine
beaucoup moins sympa : l’appréhension.
-
Nous y sommes, oui.
-
Alors suis-moi. (Je sentis sa main tirer doucement la mienne). Je vais
t’emmener à la salle du trône. Hormis son bureau privé, c’est l’endroit où on a
le plus de chances de trouver Pharaon.
Le
jeune roi m’entraîna à travers plusieurs pièces aux somptueux décors
construites en enfilades et je regrettais de ne pouvoir m’attarder sur ces
peintures colorées qui, de nos jours avaient totalement été effacées par les
affres du temps.
Nous
débouchâmes finalement sur une salle impressionnante constituée de colonnes
semblant toucher les nuages. Sur le mur opposé à l’entrée figurait une
imposante représentation du dieu solaire Aton. A l’extrémité de ses rayons, le
couple royal en personne accordait une audience à un homme richement paré et
arborant une cicatrice sur la joue gauche.
Le pharaon Akhenaton était assis sur un trône
doré aux pieds en forme de pattes de lion et tenait le heka et le nekhekh
croisés sur sa poitrine. Coiffé du némès orné des symboles de la royauté et ses
yeux en amandes ourlés d’un trait de khôl, il aurait pu ressembler au colosse à
son effigie exposé au musée du Caire. Mais même si son visage était fin et ses
lèvres charnues, il était loin de l’homme à la fois longiligne et féminin que
donnaient à voir les nombreuses représentations.
Concentré
sur les paroles de l’homme à la cicatrice, Akhénaton caressait distraitement la main aux longs doigts fins que la reine avait nonchalamment posée
sur son épaule.
Debout à son côté, Néfertiti était coiffée de
sa mythique couronne bleue enserrée d’un ruban rouge et vert qui mettait en
valeur son port altier. Ses yeux savamment maquillés fixaient l’homme à la
cicatrice avec un mélange de douceur et d’autorité. Les pans de sa longue robe plissée
dévoilaient un petit ventre arrondi que la reine caressait d’un geste tendre.
-
Majesté, nos alliés vacillent. Le Mitanni, principalement. Le roi Tushratta
doute des liens instaurés entre l’Egypte et son pays, notamment en considérant
la situation de sa fille à la cour. Il trouve que la princesse Kiya est
reléguée au second plan et qu’en tant qu’épouse secondaire de Pharaon, elle est
beaucoup trop effacée par rapport à Sa Majesté la reine.
Le
roi se dressa sur son trône et adressa un regard perçant à l’homme à la
cicatrice.
-
Le roi du Mitanni se plaint ? (il se leva et ses yeux se plissèrent
légèrement). N’est-ce pas L’Egypte qui protège son pays des attaques
hittites ? N’est-ce pas notre or qui permet au Mitanni de prospérer ?
La princesse Kiya reçoit tous les égards dûs à une épouse secondaire. Quand à
Néfertiti… elle a été élue par Aton lui-même ! Elle est ma Grande épouse
royale, ma reine ! Personne ne peut
espérer obtenir autant d’égards que la reine d’Egypte. Personne pas même
la fille du roi du Mitanni.
Néfertiti
s’avança et posa la main sur l’épaule de Pharaon qui se calma derechef. Elle se rapprocha de l’homme à la cicatrice de
façon à lui faire face, restant toutefois à une distance respectable.
-
Faites savoir au roi Tushratta que la princesse Kiya reçoit tous les honneurs
dûs à son rang et qu’elle est considérée ici en Egypte comme la digne
ambassadrice du Mitanni. Ajoutez qu’un palais va être construit et que la
princesse Kiya bénéficiera de sa propre résidence d’été.
-
Alors, que vois-tu ? Intervint Toutânkhamon
-
Akhénaton et Néfertiti accordent une audience à … Je pense que c’est un homme
assez riche. Il a une cicatrice sur la joue gauche.
La
voix du jeune roi ne se manifesta pas pendant ce qui me parut une éternité.
-
Thout, t’es toujours là ? Demandai-je, inquiète.
-
De quoi parlent-ils ?
Une
certaine dureté inédite dans sa voix m’interpella mais je gardai mes questions
pour plus tard. Ca n’était vraiment pas le moment.
-
Heu… du roi du Mitanni et de la princesse Kiya. Néfertiti vient de lui
promettre un palais d’été.
Silence.
Pourquoi
me faisait-il ça ? Quand il ne me répondait pas je me sentais comme une
intruse avide d’intrigues de cour. Je détestais ça.
-
Thout !
-
Suis-moi, dit-il finalement en me tirant par la main.
Nous
sortîmes de la salle du trône puis nous traversâmes un jardin où abondaient
hibiscus, figuiers et autres plantes exotiques. Nous franchîmes de nombreuses
salles en enfilades à une allure si vive que j’en perdis le compte.
Puis
brusquement, nous nous arrêtâmes.
Ou
plutôt, je m’arrêtai. J’avais subitement eu l’étrange sentiment d’être à deux
endroits à la fois.
-
Angelica ?
Ce
fut à mon tour de ne pas répondre. Non pas par intention mais parce que j’étais
pétrifiée.
La
brise légère qui s’engouffrait dans les rideaux de lin transparents les
écartait assez pour me permettre de voir une jeune fille assise au bord du
bassin dans le jardin à proximité.
Elle n’avait sans doute pas plus de dix ans et
elle portait une tunique de lin toute simple. Le seul signe indiquant son rang
élevé était les bracelets qu’elle portait aux poignets et les bijoux qui
ornaient sa mèche de l’enfance. Pensive, elle laissait son regard vagabonder
sur les ondulations que formaient la brise, suivant de son doigt des lignes
imaginaire sur la surface de l’eau.
Elle
était une princesse. La troisième des six filles d’Akhénaton et Néfertiti.
Comment pouvais-je en être aussi sûre ? Tout simplement parce que le
visage de cette enfant était l’exacte réplique du mien à cet âge.
C’était
moi dans un autre temps, à un autre endroit, dans une autre vie.
Mais
c’était moi, cela ne faisait aucun doute.
-
Je suppose que tu t’es reconnue.
-
Comment est-ce que…
Il
me serra doucement la main.
-
Parce que toutes ces années avant qu’on quitte Akhetaton pour Thèbes, l’enclos
d’Aton était ton lieu favoris au palais. Lorsqu’on te cherchait, c’était
souvent là qu’on te trouvait, assise sous un arbre ou au bord du bassin. C’est
pour ca que je t’ai conduite ici. Pour te trouver.
Devant
mes yeux, la jeune fille, distraite, ne remarqua pas tout de suite que sa mère
l’avait rejointe jusqu’à ce que cette dernière s’accroupisse près d’elle.
-
Akhésa, je vois que tu aimes beaucoup cet endroit.
La
fillette se tourna vers Néfertiti en souriant.
-
Au moins autant que tu l’aimes Mère.
La
reine s’évapora, disparaissant sous mes yeux comme si elle n’avait jamais été
là. La princesse disparut à son tour puis ce fut le palais tout entier. La
fabuleuse cité d’Akhetaton s’évanouissait, laissant place aux ruines et au
regard inquiet de Toutânkhamon.
Puis
ce fut comme si toutes mes forces m’abandonnaient d’un coup. Je tanguais
dangereusement quand le jeune roi me rattrapa avant que je ne m’affale dans le
sable une nouvelle fois.
-
Angelica !
-
Ca va, ca va, j’ai juste… Je me sens juste un peu fatiguée.
C’était
un euphémisme. Je me sentais carrément vidée. Voyant de loin dans quel état
effroyable j’étais, le professeur et l’Oncle Cole accoururent et, me soulevant
sur son épaule avec autant d’égards que si j’avais été un vieux sac à patates,
ce dernier me porta jusqu’à la voiture.
Nous roulions depuis plusieurs
minutes déjà et ça faisait au moins autant de temps que je sentais le poids de
leurs regards braqués sur moi : le
professeur et l’Oncle Cole se la jouant discret dans le rétroviseur et le jeune
roi qui, au contraire, me fixait sans la moindre intention de s’en cacher.
-
Les gars je vais bien, okay ?
-
Dit la fille à l’aspect cadavérique affalée à l’arrière. Sans rire, j’ai
l’impression de conduire un corbillard.
L’Oncle
Cole et sa classe légendaire.
-
Très drôle, grinçai-je.
-
Cole, intervint le professeur, Angelica a vécu quelque chose de très intense.
Vous devriez peut-être la ménager…
-
Oui vous avez sans doute raison. Hum… Angelica ? Une fois arrivés à la
maison, ton petit tonton va te préparer un bon petit dîner suivi d’une bonne
petite camomille bien chaude. Ensuite tu prendras un bon petit bain à bulles
puis tu iras faire un bon gros dodo, d’accord ?
-
Arrête ça. Je te dis que ça va.
-
Très bien dans ce cas tu ne verras aucun inconvénient à ce que je passe mon
tour pour le dîner. Il y a un match ce soir.
-
Cole ! S’indigna le professeur, manifestement choqué.
-
Stop tous les deux, arrêtez ! Pour
la millionième fois : Je vais BIEN.
C’est vrai qu’il en a l’air comme ça mais
l’Oncle Cole n’est pas quelqu'un de foncièrement méchant. Il a un fichu
caractère et il dit ce qu’il pense sans s’inquiéter de quoi que ce soit mais je
le connais depuis toujours et il a toujours été comme ça. Et par-dessus tout,
il adore me taquiner et tester mes limites.
Le reste du trajet se fit dans le silence le
plus total, à mon grand soulagement. Mon oncle était concentré sur la route, le
professeur bidouillait quelque chose sur son téléphone et le jeune pharaon
fixait ses mains l’air préoccupé.
Alors c’était ça le secret ? Se rendre sur
les lieux et laisser les souvenirs remonter ? J’étais sceptique. Ca ne
pouvait pas être aussi simple. La reine Akhésa a passé toute son enfance à
Akhetaton. Si on suivait cette logique, j’aurais dû me rappeler toute mon
enfance en tant que princesse. Mais c’était vraiment loin d’être le cas. Tout
ce dont j’étais parvenue à me souvenir était des discussions anodines avec les
souverains – mes parents. Il devait bien y avoir un autre moyen, plus efficace,
de me remémorer mon ancienne vie. A ce moment là j’ignorais les plans de Mout,
mais j’avais le sentiment que plus j’en saurais, mieux ça vaudrait pour nous.
J’étais plus déterminée que jamais et ouvertes à toutes propositions,
dangereuses ou pas.
- Tu veux voir un psy ?!
Je
n’ai jamais vu les yeux de l’Oncle Cole aussi ronds et pourtant ce ne sont pas
les occasions de le choquer qui ont manqué.
-Un
hypnothérapeute pour être exacte. J’ai fais des recherches sur le net et
d’après les articles que j’ai pu dénicher, ce serait le moyen le plus simple et
efficace de faire remonter les souvenirs nos vies antérieures.
Séduit
par ma proposition, mon oncle me donna une grande tape dans le dos puis, après
avoir lancé un regard à la dérobée à Toutânkhamon, s’en excusa aussitôt. Je
crois que malgré tous les trucs étranges que j’avais vécu depuis le réveil du
jeune pharaon, la chose que je parvenais le moins à supporter était que les
gens changent leur façon d’être avec moi. Mais à cet instant je décidai de ne
pas relever préférant me concentrer sur ma nouvelle mission : trouver
l’adresse d’un bon hypnothérapeute ce qui s’apparentait à chercher une aiguille
dans une botte de foin.
Déterminée,
je m’installai dans le luxueux canapé d’angle blanc et, mon ordinateur portable
sur les genoux, je me mettais au travail.
J’étais si concentrée dans mes recherches que
je sentis à peine le canapé s’affaisser quand Thout s’assit brusquement à côté
de moi.
-
Je pense savoir qui pourrait nous aider, commença t-il.
Mon
regard resta rivé à mon écran.
-
Loin de moi l’idée de te vexer Majesté mais qui que ce soit, cette personne a
sûrement rejoint le monde des morts depuis belle lurette.
D’un
geste alliant force et grâce, il referma mon ordinateur et emprisonna mes mains
dans les siennes.
-
THOUT !
-
Calme-toi et écoute-moi s’il te plaît. Je sais qui sera en mesure de nous aider
et ce n’est pas une personne mortelle.
Et
voilà, lui aussi il avait craqué. Cette fois on tombait carrément dans la
folie.
-
Quoi ? Comment ça pas une personne mortelle ?
-
Heh est celui qu’il nous faut.
-
J’ai entendu crier, tout va bien ? Intervint le professeur.
-
Mais oui tout est super ! Ironisai-je, son altesse ici présente s’amuse à
brutaliser un ordinateur qui m’a coûté les yeux de la tête pour me dire que
celui dont a besoin n’est rien d’autre qu’un dieu !
-
C’est le seul qui puisse nous faire avancer Angelica !
-
Ah ! De mieux en mieux !
-
Un peu de calme s’il vous plaît ! Tempéra le professeur, vous n’allez pas
vous disputer tout de même !
-
Je mise sur le jeune roi, lança l’Oncle Cole sans lever les yeux de son écran.
Toutânkhamon
se leva :
-
Ecoutez-moi tous. Jusqu’ici nous avons fait à votre manière et je vous ai suivi
sans protester. Après tout cela va sans dire que vous connaissez et comprenez
cette époque mieux que je ne le pourrai jamais et j’ai confiance en vous. Mais
nos résultats sont faibles et vous le savez aussi bien que moi. Le temps nous
est compté et les souvenirs d’Angelica sont toujours aussi profondément enfouis
dans une partie pratiquement inaccessible de son cerveau. Croyez-moi, l’enjeu
est trop grand pour que cette histoire soit prise à la légère. Vous avez essayé
et je salue vos efforts mais laissez moi en faire de même. Ayez confiance en
moi comme j’ai confiance en vous, ajouta t-il en plongeant son regard passionné
dans le mien.
Nous
restâmes tous muets pendant quelques secondes, évaluant les propos de Pharaon.
L’Oncle
Cole fut celui qui brisa le silence qui s’était si confortablement
installé :
-
Vendu ! Vous êtes un orateur de talent votre Majesté.
Et
hop, un petit cirage de pompe en prime.
-
Oui je suis curieux de voir ça, affirma le professeur.
Donc
tout reposait sur moi encore une fois. Et tous les regards se tournèrent vers
moi, venant confirmer mes pensées.
Je
soupirai en signe de capitulation et le soulagement s’inscrivit sur leur
visage.
-
En quoi est-ce que ça consiste exactement ?
-
Hé bien comme vous le savez sûrement, chaque dieu vit par le biais des
représentations artistiques qui ont été faites de lui. Donc pour commencer, il
faut en trouver une de Heh, dieu du temps et de l’éternité, qui vous serait
parvenue dans un état acceptable.
-
Je sais exactement où aller dans ce cas, annonça mon oncle tout en se
saisissant des clés de la villa posées sur le buffet, en avant.
Je
l’attrapai par le bras :
-
Hé attend deux secondes, où est-ce que tu vas comme ça ?
-
Nous retournons au musée.
Le chapitre 11, bientôt sur My Creative World !
^^
Humm humm , cet oncle cole cache des trucs c'est sûr ! Déjà le fait d'avoir convaincu la mère ^^, et je pense qu'il est venu en egypte pour une raison très précise ! J'ai mes idées mais je préfère pas les dires là ^^ En tout cas ce deuxième chapitre est une réussite ! On attends la suite x')
RépondreSupprimerPunèse moi je flipperai trop à leur place mdr ^^ , et au vue de cette dernière réplique, je pense qu'angélica est la réincarnation de la femme du pharaon c'est pour ça qu'il s'est réveillé ou alors un sosie, mais la coïncidence est trop forte ^^
RépondreSupprimerJ'adore ton roman je le trouve bien écrit et facile à lire. L'histoire est super, ca change de ce qu'on a l'habitude de voir en librairie. En un mot JE KIFFE!
RépondreSupprimerVivement la suite!!
:D trop STYLE ^^ !!! J'suis sûr qu'il y a un rapport avec la mère aussi ^^...
RépondreSupprimerEt quand le professeur et Cole regarde angélica d'un air bouche bée , à ce moment là je m’imaginais trop une scène de manga où les personnages sont super surpris avec leur gros yeux ^^'
Hi! Do not you know that what suffering was to translate the French into Hungarian hahah :DD (Google is my friend XD) I read your book, and i think, it is so interesting, and eventful. I'm looking forward to the sequel!
RépondreSupprimerOh, and i see you on deviantart
I'm up on this site too: http://kingtutsqueen.deviantart.com/ :D
Chp 8
RépondreSupprimerWaa j'adore ! Je sais que je l'ai déjà dis mais on le dit jamais assez pas vrai ? Sérieux, je trouve ton roman vraiment originale, ça change des histoires de vampires et de loup-garous. Je suis pour que l’Égypte antique revienne à la mode ;)
Chapeau l'artiste !
Oué ça change des autres trucs que j'ai pu lire jusqu'à présent, et puis pour un mec qui aime pas trop lire , bah je me surprend pas mal à aimer ce que tu fais :p ! Et jsuis impatient dvoir de nouvelles BD !!!
RépondreSupprimerMerci à tous ! Et t'inquiètes Gégé, une nouvelle planche BD est en préparation ;)
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